CONSEIL MUNICIPAL DU 17 DECEMBRE 2010

VolontaireINTERVENTIONS

 

 

 

 

«Mieux Vivre Ensemble A Remiremont»

 

 

Remiremont, le 17 décembre 2010

 

 

Objet: Fermeture de librairie

 

Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs les Conseillers,

Cher(e)s Collègues,

 

Les disparitions, les fermetures de magasins à Remiremont sont depuis des lustres monnaie courante et ces faits n’amènent guère de réaction. Mais, aujourd’hui, je souhaite réagir à la fermeture et à la vente de « La Librairie ».

 

Tant qu’il s’agit de fermetures, de changements de propriétaires ou de déplacements de magasins, ceci ne me questionne guère et fait même partie, dirais-je, de la vie du commerce dans une ville comme la nôtre.

 

Mais là, c’est autre chose, c’est la culture qui est touchée. Une librairie, « La Librairie » qui s’en va, c’est une part de la culture qui quitte notre cité. Et la culture, c’est ce qui nous sépare de la nature.

 

Pour faire simple, c’est parce que l’Homme est dans la culture qu’il échappe, qu’il se défend de sa part de nature. Nature qui est synonyme d’animalité.

 

Pour faire bien plus court, défendre la culture, c’est combattre notre part d’animalité et ainsi rompre avec la loi du plus fort et donc lutter contre toutes ces déviances qui n’ont comme objectif d’être le plus fort par tous les moyens.

 

« C’est mieux que de mettre des caméras partout !! »

 

Mais soit, il reste deux librairies sur Remiremont et il est temps de chercher des moyens de les préserver, de les soutenir.

 

Je proposerai bien que nous nous appuyons sur la médiathèque pour cela, que notre médiathèque soit cliente de ces deux librairies.


Et pourquoi ne pas s’inspirer des tickets jeunes du cinéma le France, pour créer des tickets jeunes « librairie ».

 

SERGE RAGOT


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Objet: Affaires tribunal

 

Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs les Conseillers,

Cher(e)s Collègues,

 

Encore une affaire devant le tribunal administratif !

 

Et toujours pas plus de questionnement sur vos propres responsabilités, sur vos difficultés d’être dans la discussion, l’échange et la médiation avant le clash, la querelle, le conflit.

 

Vais-je reprendre certaines de mes sollicitations, qui ne trouvent aucune réponse sérieuse, ni constructive, vos interventions, vos non-interventions, voire votre autisme, ne laissent d’autres choix que la saisie des tribunaux.

 

J’appellerai ceci, dorénavant « la PICOSERISATION » des relations entre élus, soit l’obligation faite aux élus de saisir la justice pour se faire entendre.

 

 

Serge RAGOT


 

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Objet: Laïcité

 

Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs les Conseillers,

Cher(e)s Collègues,

 

Encore une fois, je refuse que les deniers publics soit dépensés pour aider ces familles qui ont fait le choix de l’enseignement privé.

 

Soit l’enseignement privé doit bénéficier de fonds privés et l’enseignement public de fonds publics.

 

Serge RAGOT


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Objet: Bulletin municipal n°58

 

Mesdames, Messieurs les Conseillers Municipaux de la Majorité,

Cher(e)s Collègues,

 

Je viens ici, faire réponse et donner certaines explications aux signataires de la libre expression de la majorité municipale réunie autour de Jean-Paul Didier, parue dans « Remiremont aujourd’hui, n°58 » qui, bien que ce défendant de faire de la politique, commettent un texte provocant, sinon provocateur.

 

Déjà le titre : « L’extrême-gauche Romarimontaine joue contre Remiremont ». « Extrême-gauche », nous ? Gauche tout court ! Mais, pourquoi pas !

 

Puisque étant deux élus pour représenter toutes les Romarimontaines et tous les Romarimontains de gauche, on se doit de défendre des idées qui vont de la gauche dite social-démocrate voire libérale à celles plus radicales.

 

Mais vous mesdames, messieurs où est votre extrême-droite et même votre droite dite sociale ?

 

Ensuite « jouer contre Remiremont ». Déjà nous, nous ne jouons pas ! Et votre Remiremont n’est sûrement pas le nôtre !

 

Quant à « marquer contre notre camp », il nous faudrait pour cela accepter d’être dans votre camp. Le camp de la régression sociale. Le camp des soupçonneux. Le camp des doctrinaires. Celui des intransigeants. Alors, non merci ! Chacun chez soi ! Chacun son camp ! D’autant que c’est vous, et vous seuls, qui avez refusé que l’on soit dans votre équipe. Aujourd'hui, je le comprends, je l'admets et je m'en félicite !

 

Vos couleurs, pour ce qu’elles sont pâles, quand il s’agit de soutenir le progrès, mais tellement vives, quand il s’agit de casser et de détruire notre qualité de vie. Vous en déduirez que vos mornes couleurs, nous ne sommes pas à la veille de les défendre.

 

Et pour ce qui est de « planter des couteaux dans le dos des Romarimontaines et Romarimontains ». Ce serait le cas si toutefois nous leur dissimulions la vérité. Ce n’est pas nous qui avons voté la hausse du tarif du stationnement et l’extension du parc d’horodateurs ! Qui aboutit à une augmentation d’impôt pour les Romarimontaines et les Romarimontains et un coût supplémentaire pour les visiteurs et les touristes.

 

Ce n’est pas nous qui avons voté la rigueur via les subventions pour les associations ! Qui aboutit à des difficultés supplémentaires pour ceux qui s’investissent sans compter dans la vie de notre cité.

 

Ce n’est pas nous qui avons voté la mise en place de caméras de vidéo-expulsion. Ce n’est ni une question de sécurite, de tranquillité ou de protection mais seulement une volonté d’exclure, d’expulser les malandrins de certains endroits de la ville. Peut-être même de les repousser vers les villages voisins ... Dois-je les citer ?

 

J’en passe et des meilleures.

 

Pour finir, mesdames, messieurs les pro-Remiremont et pro-communauté de communes, donnez moi un exemple, un seul, mais un réel, un sérieux, qui démontrerait que les villes adhérentes à la communauté de communes puissent se féliciter d’en être au soir de ce 17 décembre 2010 ?

 

Je vous le redis avec conviction et sincérité, ce sont les citoyennes et les citoyens qui sont au centre de nos préoccupations, pas les villes et les villages. Et s’il en était de même pour vous, vous ne seriez pas tenté de jouer pour Remiremont, et donc contre Vecoux, contre Dommartin, contre Saint-Nabord et contre ... Saint-Etienne bien sûr !

 

Les citoyennes et les citoyens des villes de la CCPHV ont des intérêts communs, des valeurs communes et un avenir commun. Cela reléve de l'évidence. Pourtant, c’est sur ces intérêts et ces valeurs qu’il faut s’appuyer pour construire l'avenir et faire vivre la coopération intercommunale. C’est notre philosophie, nos préceptes, nos aspirations.

 

Alors que pour vous, les villes ne peuvent qu’être en concurrence. Pour moi, pour nous, pour la gauche romarimontaine, elles doivent être des partenaires solidaires, avec des projets communs qui rejaillissent sur l'ensemble du territoire et des valeurs permettant de les mener à bien, ensemble, dans le respect de la diversité et de chacun.Serge Ragot 2 (2)

 

 

Serge RAGOT

 


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